vendredi 16 février 2007

Mashup GoogleMap

Je reprends à la base (que les spécialistes me pardonnent mes erreurs et approximations).

GoogleMap est un service de géolocalisation qui permet d'afficher des points sur une carte. Cette carte et toutes les informations qu'on peut lui attacher est en ligne et consultable par tous. Un exemple ici avec la localisation des parcelles cultivées en OGM en France.

Un mashup est une petite application composite qui permet d'interroger un contenu en ligne, voire de le compléter ou le modifier.

Avec un mashup, il est possible de se livrer à toute une série d'exploitation d'une ressource web, comme les cartes géographiques de GoogleMap.

Les utilisations commerciales de Google Map commençent à se multiplier et les mashups fleurissent sur les sites.

La première fois que j'en ai entendu parler, c'est à propos des réseaux de libraires qui affichent une carte indiquant les points de ventes à proximité de chez vous où l'ouvrage est disponible (pas de lien pour l'instant, dsl)

Ici la répartition (encore un peu clairsemée) des intervenants d'une association de service à domicile.

Récemment on a vu des sites d'annonces immobilières se convertir au système, un exemple (assez époustouflant) ici, un autre là.

Si vous voulez voir tout ce qui se fait en mashup avec la GoogleMap, c'est sur ce blog en anglais. Sauf erreur de ma part, il n'y a pas de covoiturage.

mardi 13 février 2007

Tenir compte des freins psychologiques

Dans le bilan médiocre du covoiturage en ligne, il n'y a pas que l'insuffisance technique des solutions proposées.

Il faut également tenir compte de nombreuses réticences, des freins psychologiques aussi bien pour le conducteur (accueillir un inconnu dans l'espace privé que représente le véhicule) que pour le passager (s'en remettre totalement à un inconnu).

Voilà par un exemple ce que l'on peut lire sur un blog :

Les sites de covoiturage sur internet fleurissent et il faut se méfier. Certains d'entre eux ne nécessitent aucun enregistrement, là pas question d'y aller. D'autres nécessitent un enregistrement préalable, ce qui suppose que vous savez à qui vous avez affaire. Les personnes sont censées être sérieuses et pourtant si vous êtes une femme et que vous voyagez seule, je peux vous affirmer que vous risquez de très mauvaises surprises.


Le modèle du réseau social et tous les systèmes demandant un enregistrement complet répondent d'une certaine manière à ce souci : sécuriser les parties à l'opération de covoiturage.
Toutefois, on ne peut pas dire qu'on lève tous les freins : par internet, les identités des parties peuvent être dissimulées.

Il est donc nécessaire de s'attacher à lever les réticences liées à la cohabitation momentanée dans un espace clos, avec un inconnu.

Pour ce faire, notre système doit s'appuyer sur des communautés existantes, dont les membres entretiennent des liens ou une proximité réelle.

Je prends quelques exemples dans le contexte du covoiturage régulier (trajets professionnels) ou exceptionnel (covoiturage événementiel).

Prenez n'importe laquelle de nos petites communes rurales à proximité d'une grande ville ou d'un centre économique. La plupart des gens qui disposent d'un emploi fixe se rendent tous les jours chez leur employeur situé dans la grande ville et ils pourraient parfaitement covoiturer.
Dans ce cas, l'offre et la demande de covoiturage émanent de personnes qui ont des chances de se connaître physiquement, qui sont au moins liées par leur concitoyenneté. La réticence face à l'inconnu est donc moindre.

Deuxième cas de figure pour le covoiturage professionnel, l'appartenance à une même entreprise. C'est surtout vrai dans les très grandes villes où certains employeurs (publics ou privés) peuvent regrouper plusieurs milliers de salariés sur le même site. Quelques fois après des années passées dans des bureaux éloignés de quelques mètres, les gens réalisent qu'ils habitent dans la même commune ou qu'ils empruntent un trajet similaire ; ils pourraient également covoiturer. l'appartenance à une même entreprise lève l'anonymat et les freins psychologiques qui y sont liés et facilite la transaction.

Troisième exemple, le covoiturage événementiel. Il s'agit de covoiturer pour se rendre à un événement (spectacle, compétition sportive, etc). Ici la proximité est procurée par l'intérêt que l'on partage pour l'événement. Si un tel se propose d'assister à la même pièce de théâtre que moi, il me paraît déjà plus familier, voire sympathique.

Quelles conclusions tirer de tout cela ?

Dans les contextes cités plus haut, la confrontation de l'offre et de la demande de covoiturage doit se faire sous l'égide d'une communauté ressentie comme telle par les parties à la transaction : commune, employeur, organisateur de spectacle.

Pour ce faire point n'est besoin que cette communauté soit active dans la promotion et l'organisation du covoiturage, il suffit qu'elle accueille l'interface de mise en relation entre les parties sur sa ressource en ligne (site internet, blog, intranet d'entreprise, etc) et que le référencement des offres et les demandes de trajets permette de filtrer les trajets en fonction de la commune de résidence (concitoyen) ou de la destination (employeurs ou événement).

L'"accroche" du widget à afficher en ligne devient alors la suivante :

"Trouvez un covoiturage pour Strasbourg avec l'un de vos concitoyens de Lampertheim"

"Trouvez un covoiturage avec un autre spectateur du Boléro de Ravel par l'Orchestre du Grand Auditorium d'Asnouillers les Basses Forêts"

"Trouvez un covoiturage avec l'un de vos collègues du Ministère des Transports"

Je pense que cela change beaucoup de choses et vous ?

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dimanche 11 février 2007

Appel au bénévolat (fondateurs, expert, parrains, contributeurs divers)

Pour exister et déboucher sur la création d'une structure juridique, notre projet doit être porté par des personnes. Ici il ne s'agit plus de ressources techniques, ni de réalités virtuelles, mais bien d'un engagement de personnes, trouvant intérêt à consacrer à cette idée de leur temps personnel, de leur expertise et de leur enthousiasme.

Je crois qu'il est important de toucher rapidement du doigt la limite absolue de notre concept d'association virtuelle.

La structure peut être totalement dématérialisée, elle restera malgré tout une coquille vide si l'énergie d'une communauté de bénévoles ne vient pas l'animer.

Je lance donc un appel aux lecteurs de ce blog.

Comme on le dit dans ces circonstances, toutes les bonnes volontés sont bienvenues.
- Si vous voulez défendre des valeurs de solidarité et de développement durable au travers de chantiers concrets
- Si vous croyez au covoiturage,
- Si vous êtes intéressé par un engagement associatif en ligne,
- Si vous voulez participer à un projet pilote de création d'association virtuelle,
- Si vous pensez pouvoir valoriser des compétences ou une expertise à nos côtés,
- Si vous appartenez à un organisme ou une entreprise du secteur du transport

Les taches proposées aux bénévoles dans notre association sont multiples :
- Création et première organisation d'une structure virtuelle
- Etude et réflexion à propos du covoiturage
- Actions de lobbying et de communication autour du covoiturage
- Développements techniques NTIC et Web

Vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : covoiturage@actiondegroupe.org

Les premiers chantiers du projet associatif

Les premiers chantiers de notre projet associatif concernent l’étude du marché du covoiturage en ligne et la constitution d’un groupe de personnes motivées pour fonder la structure associative

Nous sommes en train de conduire une première étude à propos des ressources disponibles sur internet (del.icio.us) pour identifier précisément les freins qui pénalisent le développement du covoiturage en ligne. Ce bilan de l'existant débouchera sur des préconisations pour les grandes lignes du projet associatif (paradigme, solutions techniques, lobbying et communication, etc). Elles seront entérinées par les fondateurs de l’association.

Le second chantier du projet associatif concerne la réunion d’une communauté de personnes susceptibles de porter la structure associative et ses différents chantiers. Il s’agira à proprement parler des fondateurs de l’association, qui trouveront un intérêt personnel, à participer à la création de l'association, à se consacrer aux chantiers de l'association ou à sa gestion.

samedi 10 février 2007

Interface "utilisateur" et circulation de l'offre/demande de covoiturage

Parmi les raisons de la performance généralement médiocre (voir ici un bilan mitigé) des solutions de covoiturage en ligne, un élément tient certainement une place importante : c'est leur absence totale d'efficacité pour susciter l'offre et de la demande de covoiturage.

Cette aptitude est essentielle. Pour multiplier les occasions de se faire rencontrer des partenaires "covoiturables", les informations relatives à l'offre et la demande de trajets doivent circuler de manière ouverte.

Actuellement, les informations sur les covoiturages (parcours et dates, passager ou conducteur) sont réservées aux seules personnes qui ont accompli les formalités positives pour s'informer de ces questions, s'inscrire sur un site spécialisé, déclarer leur profil, publier une ou plusieurs annonces, consulter la page particulière d'un moteur spécialisé...

Bref, une petite niche déjà bien informée ou qui a une expérience concrète du covoiturage. A ce rythme-là, on ne va pas bouleverser les choses...

Le covoiturage en tant que pratique écologique et quotidienne doit être intégré à l'environnement informationnel des particuliers, au même titre que la publicité (mais là c'est pour une bonne cause) ou la météo.

On n'aurait pas l'idée de faire un site fermé sur lequel les gens doivent s'enregistrer, voire payer, pour aller visionner des annonces publicitaires ou connaître la météo. Regardez ce qu'il en est pour l'information météorologique. Quel que soit la page sur laquelle vous vous rendez, le portail de votre quotidien, la page d'accueil de votre FAI, votre page perso, partout, vous voyez la météo.

Il devrait en être de même pour notre grande cause ; les annonces de covoiturage devraient circuler rapidement, à grande échelle, de façon libre et ouverte, et non être confinées à un petit groupe ayant fait une démarche active pour en bénéficier.

Dans les solutions actuelles, cette inertie de l'information tient à l'interface "utilisateur", là ou s'affichent les offres et les demandes de covoiturage. Tous les modèles, y compris le moteur de recherche, fonctionnent de manière fermée ou propriétaire. Les offres de conducteurs et de passagers sont ainsi confinées. C'est parfaitement contreproductif.

Les modèles du réseau privé et du forum où l'interface "utilisateur" fait l'objet d'un accès restreint me paraissent condamnés à vivoter sur une communauté d'adeptes. Pour avoir un système qui incite vraiment les gens à faire du covoiturage, il faut bannir toutes les solutions qui exigent un enregistrement, une déclaration de profil, l'acceptation de CGV, ou un paiement quelconque.

L'information relative au covoiturage devrait circuler librement et gratuitement, de manière virale, en s'adaptant au contexte de navigation des utilisateurs potentiels. Pour cela, l'esprit du Web 2.0 semble particulièrement adapté.

Les flux RSS permettent une circulation "indolore" de l'information. Les widgets utilisant le javascript et l'ajax autorisent l'incrémentation d'interfaces légères et facilement duplicables.

L'interface "utilisateur" est fondamentale dans la diffusion du covoiturage en ligne. Cette interface doit être aussi légère que possible, aussi bien en terme d'utilisation que de diffusion (je pense qu'idéalement il faudra se passer d'interface). L'utilisateur devrait pouvoir consulter sans aucun effort l'offre et la demande de covoiturage susceptible de l'intéresser, comme il le fait pour une publicité ou le bulletin météo.

vendredi 9 février 2007

Covoiturage ; les contextes d'utilisation

Covoiturama toujours très pertinent propose différents contextes d'utilisation du covoiturage en ligne.

Cette typologie m'intéresse. On peut distinguer :

Il manque une fiche sur le covoiturage professionnel (trajets professionnels). Ce contexte présente des similitudes avec le profil événementiel; tous les utilisateurs convergent vers un même point, qui sera idéalement le centre de la carte.

J'aurai l'occasion d'en reparler.

lundi 5 février 2007

Différents modèles d’organisation du service en ligne de covoiturage

Un dispositif de covoiturage doit au moins permettre d’échanger des informations à propos de trajets et de dates. En plus, le service proposera souvent une interface de mise en relation des personnes et différents services annexes.

Sauf erreur de ma part, on constate que les systèmes du publication et de mise en relation sont centralisés et propriétaires ; la base réduite des utilisateurs enregistrés caractérise la plupart des offres de service et limite leur intérêt.

L'état des lieux le laissait craindre : beaucoup de petits opérateurs, pas de solution générique.

Différents modèles de services coexistent sur le marché du covoiturage : le forum d'annonces, le moteur de recherche, le réseau social (j'en oublie peut-être). Pour ma part, j'imagine un modèle ouvert, non propriétaire, basé sur un standard facilement diffusable, une Google Map, par exemple.

Le forum d’annonces

En général, l'utilisateur doit s’enregistrer, quelques fois il acquitte une cotisation. Il peut ensuite accéder à un forum d'annonces, où il publie son statut (demande-offre), le trajet et la date. La mise en relation se fait ensuite par messagerie privée. C'est le forum qui assure la mise en relation. Le système est centralisé, dans une logique propriétaire.

Ici un exemple avec Covoiturage.com, un forum d'annonces.

Le moteur de recherche

Pour l'instant, je n'ai identifié qu'un seul acteur de ce type : Aidecovoiturage. L'idée est intéressante : l'application est ouverte, elle ne nécessite pas d’enregistrement. On cherche des trajets-date selon son statut : conducteur ou passager. Pour Paris-Strasbourg (trajet régulier), le moteur ne retourne aucun résultat.

L'application est ouverte sur les autres systèmes et on peut la diffuser librement (code à incrémenter). Problème : on ne sait pas trop où ni comment il cherche

Le réseau social

La majorité des sites adoptent ce modèle des réseaux sociaux thématisés (Meetic s'intéresse au covoiturage), empruntant l’infrastructure des sites de rencontre. Les utilisateurs s’enregistrent et constituent une communauté qui échange des informations et noue des transactions. L’interface de mise en relation centralisée et propriétaire. Les services sont plus ou moins conviviaux ; la valeur ajoutée se situe dans la visualisation des parcours, la sécurisation des transactions et la protection de l’anonymat des utilisateurs.

Deux exemples parmi d’autres : CarpoolZone, une communauté canadienne bilingue qui connaît un fort développement ; La RoueVerte, dernière ressource française sur le covoiturage domicile-travail.

Le modèle fermé et propriétaire se heurte rapidement au problème de la taille critique. Emiettée, l’offre des réseaux reste souvent négligeable sur le plan quantitatif. Bon nombre de systèmes semblent végéter sur une base d’utilisateurs trop réduite.

Covoiturama dénonce l’absence de cohésion d’ensemble :
A l'heure actuelle, une profusion de sites de covoiturage existe et très certainement se partage le pool des internautes, sans qu'il n'y ait d'inter-opérabilité entre les systèmes. En clair, cela veut dire que deux personnes ayant décidé de faire le même trajet à la même date ne seront jamais mises en relation parce qu'elles se sont inscrites sur deux sites différents.

L'API Google Map interactive

Pour cette raison, on doit envisager un modèle différent ; je ne l'ai pas encore rencontré. L'objectif du système serait de maximiser la diffusion des annonces de covoiturage en utilisant les outils d'information du Web2.0 : le géopositionnement de Google Map, la gestion des dates par Calendar, la circulation de l'information par flux RSS.

L'API de Google Map permet de produire des cartes et d'y afficher facilement des trajets entre deux points identifiés. Pour dater le parcours, un lien peut être fait entre le trajet représenté sur la carte avec un événement dans un calendrier. Il suffit ensuite qu'un moteur de recherche indexe ces informations.

Grâce à l'API, chacun peut fabriquer facilement sa carte et y afficher ses trajets. Cela facilite la croissance virale de la base d'utilisateurs. La carte et les trajets proposés/demandés peut être incrémentée par la technique du widget à n'importe quel endroit d'un site ou d'une ressource en ligne.

La possibilité d'éditer et d'indexer un nombre infini de trajets et de date permet une meilleure contextualisation de l'offre/demande de covoiturage (voir un prochain billet à propos des profils d'utilisateurs).

Une fois installé, le widget accompagne la personne comme composante de son identité numérique. Selon son emploi du temps, l'utilisateur peut facilement publier ses nouveaux trajets à l'offre comme à la demande.

Pour la mise à jour et la diffusion de l'information, on privilégiera les solutions techniques du Web 2.0, principalement le flux RSS. Le moteur recherche des trajets similaires (parcours-date) et informe l'utilisateur en permanence par flux RSS.

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